Vincent LEBLOND

Vincent,
Je n ai pas ta plume et je ne l aurais jamais, mais je souhaite que tu partes te reposer avec ces quelques mots.
Tu as été mon prince charmant, puis un mari aimant, attentionné, rassurant et généreux, et un pere formidable, et ce jusqu à ton dernier souffle.
Je garde en mémoire et à jamais des années magnifiques à tes côtés, puis avec les garçons.
J ai toujours été très fiere de toi, de ce que tu entreprenais, ta détermination, ta loyauté, tes valeurs proches des miennes, ta force...car oui tu étais fort, de ta capacité à encaisser, à absorber, parfois dans le silence et souvent pour nous protéger.
Je te rends quelques mots de cette dernière lettre d'août, déchirante, belle et dure à la fois.... toi aussi, tu as été mon roc, mon socle et mon alter ego.
Nous ne cesserons de penser à toi, nous te célébrerons et sourirons à la vie.
De très nombreuses musiques aussi nous unissent à jamais, et certaines d entre elles raisonnent aujourd'hui en cette eglise.
Désormais libéré de ces maux et de ce sac si lourd à porter, je t espère soulagé, apaisé et heureux.
Soit désormais en paix....🕊🙏

Sandrine, Sacha, Charlie
Tellement bouleversée par cette terrible nouvelle, je garderais en souvenir cette superbe kermesse de l'école à Lesigny. Tu étais investi, souriant et toujours le mot qui rassure, MERCI Vincent.
A toi Sandrine, Sacha et Charlie vous avez tout mon soutien, prenez soin de vous bises Sandrine

Vincent – 04/09/2025, Eglise Notre Dame de la Sagesse, Valbonne.

Mon frère, puisque tu pars,
Dans la lettre que tu nous as envoyée, tu dis ceci :
« J’espère juste qu’il restera de moi des rires, de la musique, de l’amour, du don de soi ».
Evidemment ! Et tellement plus encore…
Ta générosité, ta capacité d’écoute, les liens si faciles et si solides que tu nouais avec tous : nous n’oublierons pas.
Nous avons grandi ensemble, joué au foot, été aux scouts, aux concerts de Goldman, Louise Attaque, de Muse, ensemble, avant tout le monde, … dès que tu as commencé à gagner un peu d’argent, tu m’offrais des gouters en ville, à Orléans. Car oui, c’était toi : une générosité simple et sans limites. Et j’étais fier d’être avec toi, mon grand frère…
Ton regard bienveillant, ton esprit protecteur, si rassurant, le temps que tu prenais pour nous guider, nous accompagner.
Et ta force, ta combativité dans les moments difficiles : nous n’oublierons pas.
Ta volonté sans failles, depuis le collège, à atteindre tes objectifs.
Déjà, tu voulais intégrer la Police. C’était ton évidence, ta vocation.
Tu voulais devenir commissaire de police, et pas après pas, année après année, avec courage et détermination : tu as réussi.
Tu avais en toi un engagement sans concessions pour servir ton pays, notre pays, notre si beau pays. Sa liberté…
Dreux, Strasbourg, puis Paris…
Il y a 81 ans, en Août 1944, Papy contribuait à libérer Paris, avec la 2ème division blindée du Général Leclerc, après avoir débarqué sur Utah Beach, en Normandie.
Toi aussi, tu voulais vivre des soirées parisiennes… tu les as vécues, dans ses heures les plus éclatantes avec Sandrine, Sacha et Charlie, mais aussi dans ses heures les plus sombres, comme le soir du 13 novembre 2015, où je t’ai vu t’équiper et, comme notre grand-père, partir au front.
Nous étions là, chez vous, à Lésigny, à tenter de se soutenir. En attendant ton retour…
A côté du Bataclan tu as côtoyé ce que l’Homme peut faire de pire, dans cette Brasserie, « la bonne bière ». Tu l’as écrit : « cette scène de guerre m’a détruit »… et tu ne t’en es jamais remis. Tout comme ces collègues perdus sur le périph de Paris… la bêtise humaine n’a pas de limites, et tu l’as côtoyée tout au long de ta vie.
Malgré tout cela, tu continuais à avancer. Ici, A Cagnes, à Cannes. Malgré les nombreux obstacles, malgré quelques mauvaises rencontres, tu avançais, et tu continuais avec tes collègues à défendre notre Liberté. Avec courage.
Cette liberté, tu l’as empruntée pour t’en aller, mais tu l’as faite grandir, cette liberté, pour nous, en nous. Merci pour ça. Merci pour tout. Nous avons croisé et accompagné ta route. Nous en sommes fiers.
« J’espère juste qu’il restera de moi des rires, de la musique, de l’amour… » Evidemment. Et tellement plus encore…
Et même si aujourd’hui 1000 vagues t’emportent, toi aussi, Vincent, tu changeais la vie.
Et si parfois tu as été un homme pressé, empruntant quelques routes sinueuses pour chercher les réponses que tu n’avais plus, Vincent, tu as pris de temps de vivre, d’aimer.
Tu as été un gardien de la paix. Alors maintenant, prend ta part.
Et aujourd’hui, puisque tu pars,
Nous, nous gardons en nous cette chance, comme une intime évidence, cette force de penser que le plus beau reste à venir,
Et de là-haut, loin de nos villes, comme Paris l’est de Nice,
Sache qu’ici reste de toi, comme une empreinte, indélébile.

Jean-Pierre.

En souvenir de la joyeuse gaité de la ST94, et des petits mots sympas que tu ne manquais pas d'écrire après mon mail annuel des voeux, même cette année.
Je suis désolée que ta détresse n'ait pas trouvé d'autre solution que celle qui nous a "soufflé" ! Vous êtes déjà un certain nombre de la ST à avoir quitté la terre, faites donc la fête là haut ! Reposes en paix Vincent.
Et sincères condoléances à toute ta famille. Dodo

Mes sincères condoléances à la famille pour cette triste disparition. En souvenir de ce restaurant à Martel où nous avions passé une belle soirée en sa compagnie
Cyril FOUCHER